Cet été, on ne peut pas dire que le président lyonnais ait excellé dans le domaine de la communication. Manquant de respect à plusieurs de ses actuels et anciens joueurs, Jean-Michel Aulas a certainement largement nui à l’image de son club. Bafétimbi Gomis a notamment appris sur Twitter quels sentiments nourrissaient son boss à son égard. Début août, Jean-Michel Aulas a néanmoins déposé plainte pour « déstabilisation » contre l’OM auprès de la commission compétente. Il accusait les dirigeants phocéens de « tirer les ficelles en coulisses » et notamment de saboter les négociations entre l’OL, Gomis et Newcastle. Un coup de communication avec objectif de se déresponsabiliser ? La plainte ayant récemment été levée, c’est en tout cas ce que pense l’OM, qui a adressé un courrier à la Ligue dont certains extraits ont été rendus publics par Butfootballclub.fr. Selon le site, « la direction marseillaise accuse l’OL d’avoir voulu lui faire porter sa « gestion catastrophique » du cas Gomis. » Et les dirigeants marseillais ont notamment rappelé l’épisode de 2006, lors duquel le club « avait obtenu de la commission l’admonestation de Monsieur Aulas pour avoir démarché le joueur Ribéry sans avoir préalablement informé l’OM ». Les Olympiens détiendraient aussi des SMS prouvant que les négociations avaient été entamées entre les deux clubs et donc que les allégations de Jean-Michel Aulas sont fausses.
On ne va pas se plaindre : la principale victime des maladresses du président lyonnais est certainement son propre club. Mais comment est-il possible, après avoir eu tant de réussite par le passé, de tomber si bas ?
