Anigo se livre à coeur ouvert

Dans une interview exclusive accordée au journal L’Equipe, José Anigo est revenu sur le décès tragique de son fils la semaine dernière. Très marqué par ce drame, le directeur sportif a aussi expliqué qu’il en avait assez de voir son image salie.

Meurtri par le décès de son fils, José Anigo s’est confié au quotidien sportif ce matin. Le directeur sportif ne veut pas que son image continue d’être salie impunément. « Tous ceux qui m’ont sali à tort vont devoir assumer. (…) Je ne suis ni un délinquant, ni un voyou, ni voleur. (…) Tous ces amalgames pourris, je veux que ça s’arrête, ça me rend fou. » Mis en cause assez régulièrement dans la presse, José Anigo semble en avoir gros sur la patate. Il espère que son travail l’aidera à se reconstruire. « Je vais me reconstruire par le foot, dans ce qui est ma passion, ma vie. Mon salut passera par là. »

« Il faut que toute cette violence s’arrête. J’aimerais au moins que la mort de mon fils serve à ça » a expliqué le directeur sportif qui sait hélas que Marseille a été laissé à l’abandon depuis des décennies par l’état français et que la cité phocéenne aura bien du mal à se redresser avec le personnel politique actuel. Rappelons que Michel Bourgat, qui avait perdu aussi son fils dans des circonstances tragiques, a décidé de jeter l’éponge dernièrement après plusieurs années en politique.

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