Meurtri par le décès de son fils, José Anigo s’est confié au quotidien sportif ce matin. Le directeur sportif ne veut pas que son image continue d’être salie impunément. « Tous ceux qui m’ont sali à tort vont devoir assumer. (…) Je ne suis ni un délinquant, ni un voyou, ni voleur. (…) Tous ces amalgames pourris, je veux que ça s’arrête, ça me rend fou. » Mis en cause assez régulièrement dans la presse, José Anigo semble en avoir gros sur la patate. Il espère que son travail l’aidera à se reconstruire. « Je vais me reconstruire par le foot, dans ce qui est ma passion, ma vie. Mon salut passera par là. »
« Il faut que toute cette violence s’arrête. J’aimerais au moins que la mort de mon fils serve à ça » a expliqué le directeur sportif qui sait hélas que Marseille a été laissé à l’abandon depuis des décennies par l’état français et que la cité phocéenne aura bien du mal à se redresser avec le personnel politique actuel. Rappelons que Michel Bourgat, qui avait perdu aussi son fils dans des circonstances tragiques, a décidé de jeter l’éponge dernièrement après plusieurs années en politique.