Suspendu lors de la rencontre de Ligue 1 samedi face à Toulouse (1-1), André Ayew va retrouver sa place au sein du onze olympien demain pour défier Arsenal en Ligue des Champions. Un match de prestige auquel n’aurait pas pu prendre part le gaucher s’il avait cédé aux sirènes des écuries qui le courtisaient cet été. Ayant finalement décidé de rester dans son club formateur, l’aîné des frères Ayew est revenu sur cette période de mutation agitée, expliquant ne pas regretter son choix. « Je ne peux pas nier qu’il y a eu des contacts, après j’ai discuté avec le président pour savoir si je devais accepter ces offres ou non. Il (Vincent Labrune) m’a fait sentir que j’étais important au club, qu’il me restait encore des choses à faire ici. Je n’ai jamais eu l’idée de partir, maintenant, c’est vrai qu’au moment où des offres arrivent, tu te poses des questions et tu réfléchis. Parfois, tu sens que peut-être tu n’es pas respecté à ta juste valeur ou que des critiques te viennent alors qu’elles sont injustifiées. Cela fait un moment que je suis là et j’ai l’expérience de ces situations donc maintenant, tout ça, c’est secondaire pour moi. »
Gêné par des blessures ces deux dernières années (blessure à l’épaule en 2012 et tendinite au genou en 2013), André Ayew a toujours serré les dents et tenu son poste quoi qu’il arrive avec toujours cette grinta qui le caractérise. A présent remis de ses pépins physiques, le Ghanéen affiche depuis le début de la saison un niveau de jeu très élevé, faisant de lui l’un des meilleurs (voir le meilleur) éléments offensifs marseillais. Un retour en forme particulièrement bienvenue au moment où l’OM va aborder l’une de ses premières périodes fastes.