En conférence de presse d’après match, Elie Baup a défendu comme il a pu ses joueurs qui ont proposé hier une partition d’une grande médiocrité. Pour le coach olympien, c’est la répétition des rencontres qui en est la cause. « On a joué 48 heures après un match intense contre Arsenal où on a laissé beaucoup d’énergie. » Il est effectivement étonnant que cette rencontre n’ait pas été programmée dimanche après que les Phocéens aient joué mercredi face aux Gunners. L’OM jouera d’ailleurs mardi face à Saint-Etienne. Autant dire que c’est un vrai marathon qui s’annonce pour le club marseillais. Pour autant, est-ce une excuse ? Probablement pas au regard du recrutement effectué cet été.
Interrogé sur les 71 minutes de l’OM sans cadrer une frappe, Baup a botté en touche. « Ce n’était pas évident car on avait une équipe en face qui, avec un jeu direct, nous a obligés à jouer bas. Ensuite on a joué plus haut et alors on a eu des frappes qui ont été cadrées. » Lucas Mendes (auteur de deux des trois derniers buts de l’OM alors qu’il est défenseur central) a été le premier à cadrer un tir. Comment ne pas prendre conscience que l’OM souffre d’un problème offensif alors que les 3 derniers buts de l’OM (sur les 4 dernières rencontres) ont été inscrits sur une phase arretée : Lucas Mendes de la tête sur corner à deux reprises et Jordan Ayew sur pénalty. Avec une telle stérilité offensive, comment espérer gagner des matchs ? Les miracles ne se produisent jamais deux saisons d’affilée.
Baup ne veut pas sombrer dans la négative et estime que l’OM a finalement limité la casse lors des 4 déplacements (sur 6 journées de championnat). « Sur nos six premiers matches, on a eu quatre déplacements avec en plus la réception de Monaco. On limite la casse entre guillemets, il faut se serrer les coudes et saluer notre groupe. » Les déplacements étaient justement une des forces de l’Olympique de Marseille la saison passée. Mais l’insolente réussite de l’année dernière n’est plus au rendez-vous et les lacunes de cette équipe se mettent donc à jour.