Interrogé par La Provence, JPP a commenté ses premiers mois passés à l’OM, depuis son retour. Le Ballon d’or 1991 parait se plaire dans le nouvel environnement olympien : « C’est un retour aux sources, oui. C’est bizarre, car il y a beaucoup de fierté d’un côté, mais de l’autre, c’est comme si je découvrais le club. Tout a changé. (rires) Il reste quelques personnes de mon époque, quand même, mais l’OM a pris une ampleur incroyable dans tous les domaines. Que ce soit les installations, l’organisation, le stade… À mon époque, on s’entraînait à Luminy, au Cesne, puis après on est allé au stade Delort, là c’était pratique, car c’était à côté du Vélodrome. Mais quand on est venu à La Commanderie, il y avait seulement deux Algeco et il n’y avait même pas de route. Pareil pour le Vélodrome. Je l’ai connu dans ses diverses évolutions, on est passé de l’ancien à un stade plus ouvert, puis maintenant à celui-ci qui est recouvert par un toit. Je regrette de ne pas avoir joué dans la version actuelle ! Mais je trouve que c’est beau de redécouvrir le club qui m’a fait de cette manière-là », a-t-il estimé.
« Aujourd’hui, c’est encore plus fort »
Jean-Pierre Papin a en tout cas retrouvé la ferveur inhérente à Marseille : « J’ai toujours connu une ambiance folle. Le public est un argument, une force sur laquelle on a toujours pu compter. Aujourd’hui, c’est encore plus fort, car il y a 25000 places de plus dans le stade. Mais la ferveur fait partie de l’ADN du club. Sans nos supporters, on n’est pas les mêmes. C’est pour cela que le stade doit être plein contre Rennes. Si le club a cette ambition de gagner la coupe de France, nos supporters doivent aussi le vouloir en venant au stade. Alors, venez nombreux ! (rires) On a besoin de vous ! »
JPP a défendu la tunique de l’OM comme joueur entre 1986 et 1992, pour un total de 275 matchs et 182 buts.