Jeudi, le promoteur de la Super League, A22 Sports Management, a dévoilé sa deuxième version de la compétition. Elle pourrait réunir 60 à 80 équipes, sans membres permanentes, avec un système de qualification basé sur les performances nationales des clubs. Le projet prévoit un système de fair-play financier (évidemment favorable aux trois clubs dissidents, la Juve, le Barça et le Real Madrid). Il impliquerait aussi de reverser au moins 400 millions d’euros par an au football amateur et la promotion du football professionnel féminin (dans l’optique, on peut supposer, d’y créer le même type de compétition…).
L’ECA s’est positionné contre le projet. La bataille juridique du promoteur contre l’UEFA se poursuit : la cour de justice de l’Union européenne tranchera bientôt sur la liberté ou non de l’instance d’exclure les clubs dissidents de ses compétitions. On peut supposer que la plupart des clubs surveillent tout ça de loin.