Dans les colonnes de L’Équipe, Claude Puel a commenté le football pratiqué par l’OM. L’ancien coach de Nice y voit un système de jeu bien huilé. « La patte Tudor est claire : intensité
et verticalité. Les efforts réclamés aux joueurs sont importants, notamment pour presser l’adversaire à la perte du ballon, et un joueur comme (Dimitri) Payet en a subi les conséquences. C’est trop pour lui, il aurait besoin de plus de phases de possession pour s’exprimer. C’est costaud de jouer à l’OM, il faut tenir », a-t-il estimé.
« Il faut une volonté colossale pour courir et travailler autant »
Le technicien a souligné le rôle tenu par les joueurs travailleurs. « Ce n’est pas péjoratif, mais il y a beaucoup de joueurs de “club” : (Valentin) Rongier, (Jordan) Veretout, (Mattéo) Guendouzi ou (Jonathan) Clauss donnent tout pour remplir leur fonction. Il faut une volonté colossale pour courir et travailler autant. » Puel voit toutefois des défauts au jeu olympien : « L’OM a souvent un joueur en moins au milieu et si l’équipe rate son premier pressing, ça peut faire mal. Si l’adversaire est inspiré en contre, l’OM peut se faire transpercer. Il est dépendant de l’équipe adverse, mais il l’assume. Il a aussi besoin que l’adversaire ait envie d’ouvrir le jeu, ce qui le rend efficace à l’extérieur. »
L’ex-Monégasque est impressionné par l’apport d’Alexis Sanchez : « Je ne pensais pas que (Alexis) Sanchez tiendrait si bien la route à l’OM. Il joue juste, il est présent sur tous les centres, il donne de lui en calculant ses efforts. Il est parfois à l’arrêt, mais quand il décide de faire un effort il y va à fond. La pression de l’OM et de son environnement n’a pas de prise sur lui, il gère ça tranquillement. »
Après avoir essuyé les critiques, Igor Tudor reçoit de nombreuses louanges. L’adhésion de ses joueurs devrait être d’autant plus forte.