Un match nul qui a donné de la frustration. À dix contre onze, les Phocéens paraissaient avoir fait le plus dur contre Strasbourg. Chancel Mbemba avait ouvert le score à la suite d’un coup franc mal repoussé par Matz Sels, tandis qu’Alexis Sanchez avait doublé la mise sur penalty. Mais l’OM n’est pas parvenu à garder son avance. Après qu’Igor Tudor ait procédé à plusieurs changements, Jean-Eudes Aholou a marqué deux buts, coup sur coup, qui ont refroidi le Stade Orange Vélodrome.
« C’était des changements logiques »
Face aux médias, Igor Tudor a justifié ses décisions. Le technicien pense que le profil du match impliquait de faire ces remplacements : « C’était des changements logiques en sachant ce que l’adversaire allait faire dans les dernières minutes, c’est-à-dire jouer des ballons beaucoup plus longs. Je voulais que (Samuel) Gigot, Éric (Bailly) et Matteo (Guendouzi) soient dans cette zone pour s’occuper du jeu aérien. C’est dommage, car à 2-0 on pensait que le résultat était fait, mais ce n’est pas le cas. »
L’ancien Turinois a également déploré le carton rouge donné à Leonardo Balerdi. L’Argentin n’a selon lui pas commis de faute qui justifiait son exclusion. Le coach olympien regrette d’ailleurs que les décisions arbitrales discutables se succèdent : « Pour moi ce qui est décisif c’est le carton rouge qui, à mon sens, ne devait pas être donné. L’arbitre s’est trompé. C’est ça l’épisode le plus marquant de ce soir. En tant que joueur, je connais la différence qu’il y a entre être touché et être poussé. Dans cette situation, le joueur a juste été touché avant de tomber par terre. L’arbitre n’a pas su faire la différence. C’est normalement une chose qui ne devrait pas exister. Ce soir il a donné un rouge et au match précédant l’arbitre a oublié un penalty flagrant sur (Alexis) Sanchez. Sur les deux dernières rencontres, on a été gravement touché par l’injustice. »
Le RC Lens est revenu à 2 points de l’équipe olympienne. Les Nordistes paraissent sortis de leur période délicate.