Didier Deschamps et Igor Tudor ont évolué ensemble à la Juventus lors de la saison 1998-1999. Lors du dernier rassemblement de l’équipe de France, le patron des Bleus a lâché quelques mots à La Provence sur son ancien coéquipier, devenu entraîneur de l’OM.
Le Basque garde quelques souvenirs du natif de Split : « Il était très jeune, mais avait déjà cette force physique qui le caractérise et un tempérament de guerrier dans le sens positif du terme. De ce que je vois, il l’a gardé depuis qu’il est devenu entraîneur », a-t-il expliqué au quotidien.
« Tudor a appris l’exigence et la rigueur en Italie »
Deschamps le pense profondément marqué par son passage en Serie A : « Comme moi et tous ceux qui y sont passés, il est marqué par son passage en Italie qui a été quelque chose d’important dans sa première vie de joueur puis dans celle d’entraîneur. Il y a appris l’exigence et la rigueur. »
Le sélectionneur ne paraît pas être un adepte de sa méthode, qu’il pense trop éprouvante pour les organismes : « Je respecte l’entraîneur qu’il est devenu, ses méthodes, certains fonctionnements. Mais je garderai tout ça pour moi. Il a ses idées, il va au bout de celles-ci, avec des options différentes mais avec un cadre qui est bien défini. Il est exigeant dans ce qu’il demande aux joueurs au niveau de l’intensité, de la répétition, de l’énergie. C’est un choix. (…) Quand ça marche, ça met énormément en difficulté l’adversaire avec une prise de risque plus ou moins importante », a-t-il poursuivi.
Didier Deschamps a également souligné la difficulté du contexte dans lequel le Croate évolue : « Parfois, quand les résultats ne sont pas là, ces ingrédients peuvent être considérés comme un défaut. Quand ça gagne, c’est une qualité. Entraîneur en club, je sais ce que c’est ; entraîneur à l’Olympique de Marseille, je sais ce que c’est aussi (sourire). »
Depuis son arrivée à l’OM, Igor Tudor a obtenu 23 succès, 7 matchs nuls et 10 défaites. Sa moyenne de points obtenue en Ligue 1 atteint 2,03, ce qui est loin d’être mauvais.