L’ESTAC s’est inclinée contre Nice (0-1) pour le compte de la 33ème journée. Dans la foulée, son capitaine Adil Rami a eu une altercation avec des ultras troyens. Un premier accrochage verbal a eu lieu à l’intérieur de l’enceinte. Le joueur aurait alors lancé que tout le monde se retrouverait sur le parking à l’issue du match. Les deux camps se sont effectivement recroisés en dehors de l’enceinte.
Le joueur face à deux supporters
Insulté, le joueur a réagi d’un geste du bras, signifiant de ne pas lui parler, avec sa compagne. Deux supporters parmi la vingtaine présente ont escaladé les grilles pour se trouver face à lui. L’ancien joueur de l’OM a réagi à leurs insultes en affirmant qu’il était prêt à en découdre avec eux, un par un. Le président troyen est notamment intervenu pour calmer les débats. Après cinq minutes de tension, un des supporters étant retenu par les membres de la sécurité, le joueur a regagné sa voiture.
Les fans troyens reprochaient à Adil Rami d’avoir joué aux jeux vidéo jusqu’à 2 heures du matin, la veille de la rencontre. Le défenseur a réagi sur les réseaux sociaux un peu plus tard : « Je ne tolèrerai jamais les insultes faites à mes proches ou à mes coéquipiers. C’est pour ça que je me suis emporté après le match, après avoir été invectivé par quelques individus. Je n’aurai pas dû réagir ainsi. Jusqu’au bout, je donnerai mon maximum sur le terrain. »
Le club troyen a quant à lui condamné les violences et appelé les parties à dialoguer dans le calme. « Le club va faire la lumière sur les faits et se réserve le droit de prendre des décisions », a-t-il écrit dans un communiqué.