Dans son édition du jour, le quotidien évoque la rivalité « à sens unique » entre Nice et l’OM. Les Aiglons détestent a priori les Marseillais. Alexy Bosetti a tenté de l’expliquer : « L’OM, c’est vraiment un club que je déteste. Cette haine vient du collège, il y avait beaucoup de supporters marseillais à Nice, mais aussi des catégories jeunes, où je jouais souvent contre l’OM, d’abord avec le Cavigal puis avec l’OGCN. J’avais perdu trois fois de suite en finale de coupe régionale contre eux… », a-t-il justifié. Selon lui, les Aiglons formés au club détestent l’OM : « Quand j’y jouais, je n’étais pas le seul du vestiaire à haïr l’OM, on était pas mal à avoir la culture niçoise. Au centre de formation, on nous apprenait à détester l’OM. »
« L’OM est le plus grand club français »
Il pense que l’OM est l’ennemi numéro un de l’OGCN : « Sans hésiter, vu qu’on ne voit plus Bastia, Toulon ou Cannes en Ligue 1. » Il ne se souvient apparemment pas des derbies contre Monaco. Il a en revanche conscience que la rivalité n’existe que côté niçois : « Je ne dirais pas que les Marseillais s’en foutent de Nice, mais ils préfèrent perdre contre le Gym que contre Paris, Lyon ou Sainté. Avec l’arrivée d’Ineos, il y a pas mal d’investissements, si on peut se battre au classement avec Marseille, ce match pourrait vraiment redevenir chaud. »
Paradoxalement, après tout ça, l’attaquant indique avoir un certain respect pour l’OM : « J’aimerais dire oui pour les parcages visiteurs toujours remplis, mais ils ont tellement de supporters à l’extérieur que ce n’est pas si dur. Ils ont même des groupes de supporters aux États-Unis dans les grandes villes… L’OM est le plus grand club français, même devant le PSG puisque Paris, avant les Qataris, ce n’était pas exceptionnel. J’ai kiffé Ravanelli plus jeune, puis Benedetto lors de sa première saison. J’aimerais que l’OM recrute de bons joueurs pour que le sud brille. Y’en a marre de Paris ! »
Des propos assez surréalistes. Comment est-il possible d’être rival à sens unique ? Ce qui est sûr, c’est que compte tenu du comportement détestable des joueurs et dirigeants niçois après les incidents de l’Allianz Riviera, en août, le match retour devrait bien être tendu, le 20 mars.