Sur Twitter, le journaliste de RMC Daniel Riolo a allumé la première mèche envers la direction phocéenne, ce week-end, en référence au dossier Paulo Fonseca : « Journée complètement folle à l’OM… Sur dossier (Paulo) Fonseca. Ce matin non. À midi « négo » avancées. Et ce soir, c’est fini. Fonseca a accepté la décision de son club sans forcer la sortie. L’OM n’avait pas contacté le club, mais directement le coach. Attitude pas très claire. (…) On va commencer à s’interroger sur la gestion du coach à l’OM, non ? La journée et les va-et-vient révèlent un manque d’anticipation déconcertant ! ».
Sur RMC, Jean-Michel Larqué a de son côté développé longuement sur le désintérêt des coachs prestigieux pour l’OM. L’instabilité du club est d’abord visée : « Depuis des années, l’OM a changé de propriétaire et a souvent changé d’entraîneur. Depuis Didier Deschamps, ils sont dix ou onze à s’être succédés et ça fait dix ans que Didier Deschamps n’est plus l’entraîneur. En moyenne, l’espérance de vie d’un entraîneur, c’est un an ».
Rudi Garcia (2016-2019) est l’exception récente en termes de longévité.
La politique du club remise en question
Puis le nom de Pablo Longoria fait ensuite surface dans l’argumentaire de l’ancien illustre commentateur de TF1 et M6 : « Les grands entraîneurs ne sont pas attirés par l’Olympique de Marseille parce qu’ils ne savent pas quelle est la véritable politique et la véritable ambition du propriétaire actuel. (Pablo) Longoria a beau se démener, il a beau être malin, le système D a ses limites. Des entraîneurs qui veulent venir à l’OM, il y en a plein. Mais des grands entraîneurs… Je pense qu’aujourd’hui l’OM est en train de payer l’instabilité de son effectif et de ses entraîneurs. (…) Je pense qu’il se passe quelque chose à l’OM qu’on ne maîtrise pas, mais les entraîneurs sollicités se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond ».
Cela dit, aucun entraîneur de renom n’est actuellement associé à l’OM, car un coach de ce type a un coût, en termes de salaire, ce que le club phocéen, 3e de L1, ne semble pas en mesure de supporter. D’où les pistes ouvertes avec des coachs libres (Marcelo Gallardo, Marcelino) ou qui demandent confirmation (Andoni Iraola), et l’abandon rapide de la piste Paulo Fonseca, alors que l’OM aurait dû payer le LOSC pour le Portugais.
En somme, l’OM fait surtout avec ses moyens, parfois limités.