L’ancien défenseur le décrit comme un coach très méticuleux, soucieux du détail : « C’est vrai que j’ai beaucoup apprécié Marcelino et sa vision du foot. C’est un gars très pointilleux sur la logistique, l’aspect physique des joueurs, l’aspect tactique. Il est très méticuleux. Ça m’avait un peu changé par rapport à mes coachs précédents. Il avait un temps d’avance par rapport aux entraîneurs que j’avais pu connaître. Il était pointilleux sur les séances d’entraînement, les phases de transition, le pressing, les mouvements au niveau du bloc équipe, les temps d’entraînement… Tout était très contrôlé. Sur l’aspect physique, on faisait beaucoup de renforcement pour pouvoir être au maximum compétitif sur les matchs. Il a toujours soif de grandir. C’est important cette motivation. Pourquoi il n’a pas entraîné le Real, le Barça ou l’Atlético ? Je pense que ces équipes cherchent des coachs qui ont plus d’expérience internationale. Mais il a eu des résultats avec ses équipes. L’étranger, c’est la marche supérieure pour lui, dans un contexte marseillais particulier. »
Le natif de Chartres estime que Marcelino a également évolué sur le plan relationnel, un domaine dans lequel il a eu quelques difficultés lors de son passage à Séville : « ‘est vrai que quand il est arrivé à Séville, ça a un peu été sa difficulté. Il avait entraîné des équipes de moins gros calibre et il arrivait à Séville au sein d’une équipe qui jouait la Ligue Europa, qui avait l’objectif de faire la Ligue des champions, avec des joueurs d’un certain caractère et d’un certain niveau. La gestion des hommes a été un peu sa difficulté au début. Il s’est ensuite aguerri, il m’a dit qu’il a beaucoup progressé sur ce point. »