Comment l’OM va jouer avec Marcelino

Le site officiel de l’OM le dit, Marcelino est un adepte du jeu vertical. Qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Voici un petit résumé des préceptes de l’entraîneur espagnol.

Marcelino

Marcelino a paraphé un bail portant sur deux saisons avec l’OM. L’ancien coach de l’Athletic Bilbao aura la charge de succéder à Igor Tudor sur le banc phocéen. Pour quel style de jeu ? Le web regorge de décryptages de ses schémas tactiques, et L’Equipe y consacre aujourd’hui un article. Voici ce qui en ressort.

Le journaliste Matthias Ribeiro souligne dans le quotidien sportif que les équipes de Marcelino sont toujours parvenues à figurer parmi les meilleures défenses de Liga. Le technicien opte principalement pour un 4-4-2. Selon Ribeiro, son bloc est très compact, avec une approche qui implique une structure défensive très dense, tant sur la longueur que sur la largeur. L’idée serait d’amener l’adversaire à se glisser dans un couloir volontairement ouvert pour l’y enfermer « grâce à des courses assidues au moment de coulisser ».

Un marquage en zone, un pressing moins intense

Fini le marquage individuel. L’OM devrait retrouver un pressing en zone (en 4-1-3-2), plus modéré que celui opéré avec Tudor. Les Olympiens ne devraient pas non plus avoir un haut taux de possession.

Dans ses équipes précédentes, Marcelino n’atteignait pas les 50 %. Cela démontre selon Ribeiro deux choses : que le technicien a confiance en sa défense et « qu’il croit en des temps de possession relativement faibles pour convertir ». Cela n’empêche pas son équipe de marquer beaucoup de buts. Le journaliste souligne que Valence a terminé quatrième défense lors de la saison 2017-2018. On peut ajouter que Bilbao a fini cinquième équipe espagnole ayant le plus tenté sa chance la saison passée.

Ribeiro s’interroge enfin sur son adaptation à la Ligue 1, où l’OM se retrouve fatalement à contrôler le jeu face à des blocs bas. Certains mécanismes collectifs pourraient permettre de créer des décalages dans ces situations. Comme So Foot, le journaliste s’interroge sur la composition de l’effectif phocéen. Jonathan Clauss parviendra-t-il à s’adapter au rôle ? Quid de Sead Kolasinac ? Les Olympiens vont a priori devoir recruter des latéraux.

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