Dans les colonnes de L’Équipe, Grégory Poirier a donné son avis sur la tactique en 4-4-2 déployée par Marcelino lors de ses expériences précédentes. Le technicien l’avait notamment beaucoup observée lors de son passage à Villarreal.
« Cette organisation est équitable dans la répartition des zones sur tout le terrain, l’entraîneur peut décider de jouer haut ou bas. Offensivement, la largeur est extrêmement bien occupée avec des doublettes latérales-ailiers sur les côtés, avec les premiers qui dédoublent souvent », a-t-il expliqué au quotidien. Le coach martégal a également commenté la présence de deux attaquants : « L’un peut aspirer l’adversaire par des décrochages, en jouant entre les lignes, l’autre reste à la hauteur du dernier défenseur adverse pour demander en profondeur. Face à une défense centrale à deux éléments, tu te retrouves en permanence en un contre un. »
« Il faut que tes deux milieux envoient du lourd physiquement »
Le risque se situe principalement au milieu de terrain : « Chaque système a les défauts de ses qualités. Quand il y a plus de fatigue, que les lignes sont moins serrées, que les attaquants coupent moins les transmissions de la défense au milieu adverse, tu te retrouves vite en infériorité au milieu. Il faut que tes deux milieux envoient du lourd physiquement », a-t-il poursuivi. Cette crainte « de l’infériorité numérique au milieu » expliquerait pourquoi le 4-4-2 est moins fréquemment utilisé.
On peut supposer que l’intérêt manifesté pour Geoffrey Kondogbia est lié à la volonté de Marcelino de pouvoir s’appuyer sur un solide milieu de terrain.