Certains supporters y ont mis du leur, le problème des violences dans le football est désormais un sujet commenté par l’ensemble de la classe politique. Et le gouvernement a visiblement l’intention de prendre des mesures, ces prochaines semaines. Dans l’émission BFM Politique, le ministre de l’Éducation nationale a donné son sentiment sur les incidents survenus, cette saison : « Rappelons que c’est un phénomène propre au football. Quand on regarde les autres sports, on n’a pas tellement ce genre de phénomène. Le football est traversé par ces violences parce que quelques énergumènes, ultra-minoritaires, essaient d’imposer leur violence qui n’a rien à voir avec le football. On doit prendre des mesures fortes sur cette question. C’est ce sur quoi on a travaillé avec Gérald Darmanin et Roxana Maracineanu. »
« Un peu comme au spectacle »
Il pense que les tribunes ultras seront désormais dotées de places réservées, permettant d’identifier son occupant : « Prenons un exemple de ces mesures : l’interdiction de stade pour ces personnes qui créent des violences. Cela suppose une évolution technique des stades. On arrivera probablement dans le futur à des sièges personnalisés, avec votre nom réservé, un peu comme au spectacle. Ainsi, une personne qui aura été repérée comme ayant commis des violences ne pourra plus jamais aller dans un stade, ou en tout cas pendant une période longue. Nous avons des échanges avec Noël Le Graët sur ces questions pour la mise en oeuvre de ce type de dispositif », a-t-il poursuivi.
L’idée de Jean-Michel Blanquer suppose-t-elle la fin du mouvement ultra ? Comme dans d’autres enceintes, il paraît en tout cas impensable d’imposer en l’état des places numérotées dans les virages du Vélodrome…