« Personne n’y comprend plus rien, c’est un jour sans fin… Non seulement, rien ne se calme, rien ne s’arrête, mais ça continue, et ça s’accélère même, a lancé le journaliste au micro de Canal+. Il y avait une réunion importante jeudi avec le Ministre de l’Intérieur, le Ministre de la Justice et le Ministre des Sports. J’attendais beaucoup de mesures d’urgence. Mais il n’y a eu que des mesurettes… Cette fois, c’est celle de trop ! Il faut changer de braquet, et tout de suite en termes de décisions. Il faut une obligation systématique pour les clubs d’identifier et de dénoncer devant la justice tous les fauteurs de troubles. En contrepartie, les clubs attendent que les tribunaux soient enfin sévères en condamnant longuement et fermement les fautifs. »
« Il faut interdire les déplacements des ultras »
Il craint que des drames surviennent : « Il y a des choses qui vont se mettre en place en 2022. Mais là, je n’ai jamais été alarmiste, mais je rejoins ceux qui disent : “On attend un mort ou quoi ?”. On parle de fumigènes, à un moment donné, on fait quelque chose tout de suite ou pas ? C’est un problème de supporters. Il faut interdire les déplacements des ultras en attendant des solutions plus pérennes. Par exemple, s’il y a un seul fumigène dans un stade, le club est sanctionné et c’est match perdu ! C’est catastrophique, je n’aime pas ça, mais je propose quelque chose de concret », a-t-il poursuivi.
Le football français paraît à peu près avoir 30 ans de retard sur l’Angleterre, en termes de lutte contre le hooliganisme. Ses instances, qui ont interdit les bouteilles en plastique, n’ont apparemment pas encore pris conscience de la profondeur du problème.