Jean-Michel Aulas affirmait que l’incident de Lyon-OM était un acte isolé. Il aura bien du mal à maintenir son discours après les événements survenus à Charléty, hier soir. Les ultras lyonnais ont montré leur face la plus sombre, avec des bagarres, des fumigènes lancés dans des tribunes où il y avait des enfants, des insultes racistes… Compte tenu de la gravité des incidents, les autorités ont annoncé que le match ne reprendrait pas à la pause. Et cette fois, c’est la FFF qui va devoir réagir. Elle devrait se réunir en début de semaine.
Après le match, Jean-Michel Aulas a osé affirmer que la responsabilité était « partagée ». Les coupables ne sont pour lui pas vraiment lyonnais : « On me dit que des supporters du PSG étaient là, que les pétards sont venus des supporters parisiens. J’attends de connaître ce qu’il s’est réellement passé », a-t-il lancé. Le président lyonnais joue à un jeu dangereux et risque d’en payer le prix fort.
Pour rappel, l’OM a fait appel des décisions prononcées par la LFP auprès de la FFF, concernant l’incident survenu au Groupama Stadium.
Bagarres et jets de fumigènes à la mi-temps au stade Charlety entre les supporters lyonnais et parisiens.
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— Nordine Ali Said (@nordinealisaid) December 17, 2021