« Nous devons nous conformer aux règles des gens qui gèrent le football. On doit aussi être proche de Payet, un joueur qui apporte beaucoup de joie à la Ligue 1. S’il est touché, ça me préoccupe personnellement. Je ne peux juger ce qui ne peut pas être modifié. Les décisions sont prises par des gens compétents. Normalement, les joueurs et les staffs devraient répondre en commun contre ce type de choses. Aucun joueur ni entraîneur de Lyon n’est venu voir Payet dans le vestiaire. Nous sommes rivaux, mais avant tout des collègues de travail. Nous devrions faire bloc tous ensemble et peut-être à l’avenir modifier les choses avec unité. S’il n’y a pas d’unité, il n’y a pas de solution », a déclaré le coach argentin en conférence de presse.
À Nice, certains joueurs de Christophe Galtier avaient participé aux échauffourées contre les Marseillais. Ils avaient même applaudi leur public, après que les Olympiens (dont certains étaient meurtris physiquement) aient refusé de revenir sur le terrain. À Lyon, Bruno Guimarães a interpellé les Phocéens face aux caméras pour qu’ils reprennent le match (sans Dimitri Payet, donc). Dans les deux cas, les joueurs ont été à peu près aussi élégants que leur président.