Interrogé par La Provence, l’ancien milieu de terrain a donné son avis sur la formation olympienne : « L’OM a trouvé son rythme de croisière après une période difficile due à l’enchaînement des matches avec la coupe d’Europe, qu’ils ont bien géré, malgré la non-qualification. Ils doivent encore s’améliorer pour marquer, aller plus vite dans les transitions offensives. La possession c’est bien, mais il faut trouver d’autres solutions. Avec la vitesse d’Ünder, Lirola, Dieng, ils doivent plus percuter, avec Dimitri Payet à la baguette, qui amène la plus-value dans la justesse technique et la finition. Il faudra tenir physiquement, ce projet de jeu étant exigeant. »
« Rongier est incroyable par son travail de fourmi »
Il est récemment venu voir un match à Marseille : « J’ai été invité par le président pour OM-Lazio, et j’ai pu enfin amener mes fils, alors que la fois précédente, il y avait un huis clos partiel. Là, on a pu en profiter. Il y a dans cette équipe un joueur sous-coté dont je suis fan : Valentin Rongier. Il est incroyable par son travail de fourmi. Je m’en suis notamment aperçu en étant au stade. À la 85e minute, il perd deux ballons et se fait siffler. J’ai dit : ‘C’est injuste. Vous ne vous rendez pas compte des 14 km qu’il a parcourus pendant 90 minutes !' », a-t-il poursuivi.
Valentin Rongier est arrivé à l’OM en 2019 et totalise pour l’instant 79 apparitions, toutes compétitions confondues. Il semble peu à peu prendre de l’importance dans le vestiaire phocéen.