Marcelino mesure le travail qu’il reste à faire

Marcelino, OM Marseille © Icon Sport

L’OM n’a pas été à la hauteur, mercredi soir, face au Panathinaïkos. L’équipe de Marcelino s’est inclinée sur le plus petit des scores, 0-1.

Après la rencontre, l’Espagnol a tenté d’expliquer les difficultés de son équipe. Le technicien a pointé un secteur offensif défaillant et considère qu’il faudra davantage de temps pour tisser des liens entre les nouveaux joueurs.

« Nous avons été en dessous de nos attentes, particulièrement sur l’aspect offensif, a-t-il confié aux médias présents. Nous sommes une équipe en construction ; ce n’est pas une excuse mais c’est la réalité. Nous sommes venus ici pour gagner. Nous nous concentrons désormais sur mardi prochain au Vélodrome où nous devons l’emporter avec deux buts d’écart, grâce au soutien de nos supporters. »

« Nous savons de quoi on est capables »

Marcelino est déçu, mais il est déterminé à redoubler d’efforts pour améliorer les choses : « Ce soir n’était pas notre soir. Nous devons travailler pour être prêts mardi prochain. Ça va être une finale avant la lettre car si nous ne gagnons pas avec deux buts d’écart, nous ne pourrons pas jouer en Ligue des Champions. Nous savons de quoi on est capables. Nous savions que ce serait compliqué. Mais nous avons l’optimisme et l’ambition de triompher et de passer », a-t-il poursuivi.

L’écart athlétique entre les deux équipes devrait progressivement se réduire. Le Panathinaïkos est plus avancé dans sa préparation, ayant déjà joué un tour préliminaire de Ligue des Champions. Les Grecs ont également l’avantage d’avoir un effectif plus rodé, ayant remporté leur championnat il y a quelques semaines.

Les Marseillais ont besoin de temps pour assimiler le travail physique accompli ces derniers jours et adopter leur nouvelle manière de jouer. C’est le défi inévitable pour les équipes ayant subi d’importants changements pendant le mercato.

Espérons que les supporters du Stade Orange Vélodrome sauront faire preuve de patience pour laisser aux joueurs l’espace nécessaire à leur progression.

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