Dans un match qui semblait largement à la portée des hommes de Marcelino, l’OM a dû se contenter du point du nul face au FC Metz (2-2). À dix, le promu est parvenu à renverser complètement la vapeur, avant que Vitinha, entré en jeu, ne marque le but égalisateur.
Pour Frédéric Meyrieu, les Phocéens n’avaient pas encore totalement digéré l’élimination face au Pana : « Il faut tenir compte de tous les paramètres. Je me doutais bien qu’il y aurait des petits couacs, c’est normal après la terrible désillusion qu’ils ont vécue en coupe d’Europe. Même si on préfère enchaîner dans la foulée d’un tel échec, le traumatisme reste dans les esprits seulement trois jours plus tard. La fatigue physique en plus de mentale, avec un match à rallonge, jusqu’aux tirs au but… Tout cela pèse évidemment. Certes, il y a eu quelques changements au niveau de l’équipe qui a été alignée d’entrée par Marcelino. Mais on sent qu’il y a du doute. Certains garçons ne se lâchent pas, ils sont un peu crispés. Par exemple, Geoffrey Kondogbia, avec trois actions symboliques, où il n’arrive pas à se détendre pour effectuer une transversale précise, alors qu’il a normalement la qualité technique pour les réaliser sans souci. Ces petits détails sont un baromètre de la situation mentale de l’équipe. »
Et le natif de La Seyne-sur-Mer de conclure : « Après, on ne peut pas occulter le manque de réussite. Les Olympiens souffrent, en ce moment, d’un manque de chance évident. Il faut en tenir compte. C’est l’OM, et ici on n’a pas le temps de prendre le temps. Il faut des résultats, il faut vite enchaîner.«