Dans son édition du jour, L’Équipe évoque les sanctions auxquelles s’expose le club rhodanien. Au contraire de certains de ses concurrents, le journal pense que la commission de discipline pourrait avoir la main lourde, jeudi. Il cite trois jurisprudences qui pourraient peser sur la décision :
– Metz-Lyon, en décembre 2016 : Anthony Lopes avait été atteint par un pétard. Le match avait été arrêté à la 31e minute et la commission de discipline avait sanctionné Metz de 2 points de pénalité (plus du sursis en appel). Le match avait été rejoué.
– Nice-OM, en août 2021 : le match a été rejoué, et Nice a été sanctionné de plusieurs huis clos et d’un retrait de deux points, dont un avec sursis.
– Bastia-Lyon, en avril 2017 : avant le début du match, des fans bastiais sont entrés sur la pelouse et s’en sont pris aux Lyonnais. D’autres incidents ont eu lieu en cours de match. La commission a donné match perdu pour Bastia et délocalisé ses trois matchs suivants.
On peut au passage se demander pourquoi Bastia a écopé d’un match perdu, alors que cela n’a pas été le cas pour les Niçois pour des faits qui paraissaient au moins aussi sérieux. Le quotidien croit aussi savoir que le côté « bon élève » de l’OL pourrait le favoriser. Car le journaliste Arnaud Hermant n’est apparemment pas choqué par le fait que le club compte quelques groupes de supporters qui se revendiquent d’extrême droite. On espère enfin que les menaces de Jean-Michel Aulas envers l’arbitre, qui sont gravissimes, ne seront pas oubliées.