L’ancien président de Guingamp a pris une position claire, en ce qui concerne le projet de coupe du Monde tous les deux ans : « Je suis très favorable au projet en ce qui concerne les féminines. Pour les garçons, j’adhère philosophiquement au projet porté par M. Infantino : il y a beaucoup de compétitions lucratives en Europe et il faut répartir plus équitablement les compétitions entre les continents, notamment avec l’Afrique. Je ne suis pas dissident par nature même si je suis le seul en Europe à avoir cette position. À l’UEFA, ce sont un peu des béni-oui-oui, il n’y a pas eu de vraie réflexion », a lâché le président de la FFF.
« Si la FFF est perdante financièrement… »
Son argument est simple : « J’attends que la FIFA présente un plan financier complet, crédible et viable pour me prononcer. C’est très clair : si le projet de la FIFA n’est pas crédible économiquement, je dirai à Gianni : ‘Retire ton projet’. Si la FFF est perdante financièrement, je n’aurai aucune raison de voter pour ce projet. Il faut, comme Gianni l’a annoncé, que tout le monde trouve son compte dans ce nouveau système, qu’il y ait davantage d’argent, que les chaînes achètent les droits des matchs. » Il a en revanche précisé que son avis dépendait du Comex de la fédération : « Le fait majoritaire primera au sein du comité exécutif de la FFF et je voterai, s’il y a un scrutin organisé par la FIFA, ce que le comité exécutif décidera. Je ne décide pas tout seul. »
Après avoir soutenu le projet de Superleague, la FIFA tente de passer en force sur celui de Mondial tous les deux ans. L’instance a ainsi été la cible de nombreuses critiques, ces dernières semaines. Cela n’effraie pas Noël Le Graët, qui reste en place depuis plusieurs décennies malgré les critiques.