Jeudi matin, Pablo Longoria a été élu au board de l’ECA, au sein de la subdivision 1. Il siègera ainsi aux côtés de Nasser Al-Khelaïfi (président, PSG), Miguel Angel Gil Marin (Atlético Madrid), Fernando Carro (Bayer Leverkusen), Dan Friedkin (AS Rome), Vinai Venkatesham (Arsenal), Alessandro Antonelli (Inter Milan), Jokin Aperribay (Real Sociedad), Jan-Christian Dreesen (Bayern Munich), Dennis te Kloese (Feyenoord), Ferran Soriano (Manchester City) et Oliver Mintzlaff (RB Leipzig).
« Très heureux que l’OM puisse représenter les clubs français et européens »
Le président olympien a confié son enthousiasme aux médias présents : « Je suis très honoré de la confiance qu’accordent les clubs européens à ma personne et à notre club, l’Olympique de Marseille.
L’évolution de l’ECA est remarquable depuis plusieurs années et il me semblait essentiel d’y contribuer plus directement encore. C’est une grande responsabilité qui m’est confiée et je suis ravi de pouvoir travailler avec mes pairs et l’ensemble des clubs sur un grand nombre de sujets structurants pour le développement du football.
Je suis également très heureux que l’Olympique de Marseille puisse représenter les clubs français et européens au sein de l’une des principales instances du football », a-t-il partagé.
A l'occasion de la 30e AG de l’ECA, la composition du nouveau CA a été dévoilée. Nos représentants français sont: Nasser Al-Khelaïfi (Président du PSG et de l’ECA), Pablo Longoria (Président de l’OM), Michele Kang (Foot féminin, OL) et Juan Sartori (Vice-président de l’AS Monaco) pic.twitter.com/9XVTsl65qS
— Foot Unis (@FootUnis) September 7, 2023
Pour rappel, les clubs impliqués dans la création de la Super League, la Juventus, le Barça et le Real Madrid ne sont plus à l’ECA. La formation turinoise, dont l’analyse des comptes a révélé de nombreuses infractions ces derniers mois, s’est récemment retirée du projet. Seuls le Barça et le Real Madrid y restent accrochés, et sont en procès avec l’UEFA et la FIFA.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) livrera bientôt son verdict concernant la position dominante des instances dénoncées par les deux formations espagnoles. Si les instances gagnent la bataille juridique, il y a fort à parier que les deux clubs seront sanctionnés d’une exclusion de la Ligue des Champions.
Les clubs français pourraient bénéficier de la perte de vitesse des championnats espagnols et italiens, ces prochaines saisons. A condition tout au moins de conserver la 5e place au classement UEFA…