Mardi, l’appel d’offres sera lancé pour les droits télévisuels de la période 2024-2029. La LFP a été autorisée à allonger la durée d’exploitation de ces droits à cinq ans, indique L’Équipe dans son édition du jour. Une bonne nouvelle, confirmée par un décret publié par le ministère des Sports, vendredi, au Journal officiel. Cette nouvelle devrait satisfaire les diffuseurs potentiels.
Il y a quelques jours, la LFP a fait connaître ses objectifs pour cet appel d’offres. L’instance, via sa filiale commerciale, a en effet déposé un business plan prévoyant un montant de 863,7 millions d’euros pour les droits TV nationaux, et 200 millions d’euros pour ceux internationaux.
Un passage à 18 qui devrait favoriser les clubs
Depuis 2014, les droits TV internationaux de la Ligue 1 étaient détenus par beIN Sports, pour 80 millions d’euros par an. Un deal salué lors de sa conclusion, mais qui, 10 ans plus tard, se révèle ridicule par rapport aux concurrents et a certainement freiné le championnat dans sa progression. Les nouvelles négociations devraient permettre d’améliorer substantiellement ce montant.
À noter que le passage de la Ligue 1 à 18 clubs aura un effet sur le nombre de matchs diffusés durant la saison. Mais il devrait avantager les formations de Ligue 1, qui ne partageront le gâteau qu’en 18 parts. La nouvelle répartition devrait notamment avantager les équipes qui participent aux coupes d’Europe.
Pour rappel, en 2021-2022, l’OM a perçu 57 millions d’euros de droits TV, dont 14,2 millions d’euros liés à sa participation à la Ligue Europa et à la Ligue Europa Conférence. Au titre de la Ligue 1, le club phocéen avait donc perçu environ 43 millions d’euros, soit beaucoup moins que ses concurrents européens des quatre principaux championnats (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie).