« Nous avons des professionnels du droit et de la lutte contre le piratage qui travaillent 24 heures sur 24 pour protéger la propriété, qui est le fondement de l’industrie du sport et du divertissement. Si les pirates ne dorment pas, nous non plus, a-t-il confié à L’Équipe. Il y a eu beaucoup de belles paroles, mais pratiquement aucune action, et pourtant les données ne vont que dans une seule direction. En France, une récente étude anti-piratage a suggéré que 12 millions d’internautes français regardent le sport en direct illégalement. C’est plus de consommateurs que Canal+ et beIN Sports, les deux principaux diffuseurs payants réunis. Par ailleurs, Synamedia Analysis avait publié un rapport plus tôt dans l’année estimant le manque à gagner pour les ayants droit à 28,3 Mds$ de revenus chaque année en raison du piratage. Je vais donc me répéter avec la même force qu’en 2019 : l’anti-piratage doit être une priorité. Les directeurs généraux des fédérations, des ligues, des clubs et des diffuseurs devraient cibler ce danger et le crier sur tous les toits, en engageant leurs hauts responsables politiques dans le même sens. »
Lors du rachat de Newcastle, l’Arabie Saoudite s’est engagée à lutter contre le piratage. Il reste à voir si des actes suivront.