Crise à l’OM : Di Meco clarifie sa position

Eric Di Meco © Icon Sport

Éric Di Meco a précisé sa pensée sur la crise qui secoue l’OM. L’ancien défenseur admet être proche des chefs de supporters soupçonnés d’avoir proféré des menaces.

Certaines interventions d’Éric Di Meco ont fait tiquer, mardi. Comme souvent, le consultant a paru conciliant vis-à-vis des leaders d’association qu’il connaît personnellement. Il a précisé sa pensée, ce mercredi matin.

« Je suis malheureux parce que je connais tous les protagonistes de cette histoire. Je sentais qu’il y avait une certaine tension et des reproches faits à la direction ces derniers temps, a-t-il admis au micro de l’émission Apolline Matin. Mais le timing me surprend : c’est soit trop tôt, soit trop tard. Si on veut être factuel, il y a eu une réunion lundi soir qui était prévue de longue date concernant les déplacements en Coupe d’Europe qui a tourné au règlement de comptes des supporters envers le président (Pablo Longoria). »

« C’est un peu tirer contre son camp »

Di Meco a livré quelques indications sur ce qui est reproché aux dirigeants : « Les reproches ne sont pas sportifs, ce ne sont pas les résultats qui ont généré cette fronde. Ce qui est reproché au président, c’est la gestion économique du club, la gestion sportive avec quatre entraîneurs et une quarantaine de mouvements depuis l’arrivée de Longoria, le départ de certains salariés au profit de proches de Longoria, la gestion du centre de formation où on fait passer certains intérêts au détriment de petits jeunes marseillais. Mais il faut être très prudent », a-t-il poursuivi. Ce qui confirme également que les leaders des associations s’imaginent comme des représentants de la justice.

Et l’ancienne faucheuse des terrains de Ligue 1 de conclure : « J’invite les supporters ou la direction à s’exprimer parce que j’ai entendu parler de menaces de mort. Je sais qu’on est entre le coup de pression et les menaces. S’il y a eu des menaces, c’est inacceptable. Le timing me gêne, il y a un enchaînement de quatre matchs et c’est un peu tirer contre son camp. »

On prend progressivement la mesure de ce qui s’est produit lundi soir. Pour rappel, les dirigeants marseillais ont pris du recul pour décider s’ils resteraient ou non. Plus de 25 000 personnes ont pour l’instant signé la pétition de soutien à Pablo Longoria.

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