Dans France Football, le président du club actuellement 7e de L1 a plaidé sa cause avant le verdict de la commission de discipline : « On vient de prendre contre nous une mesure conservatoire, qui est aux antipodes de celles qui ont été prises depuis le début de saison. Sur le plan économique, ne pas rejouer le match dans les mêmes conditions aurait une incidence financière de plus de 3,5 millions d’euros, ce qui représenterait un préjudice énorme. On est dans le cas d’un individu qui n’est pas un supporter de (Lyon), qui n’est pas dans nos bases de données. En revanche, comme nous avons investi dans un stade de 400 millions d’euros et que nous avons 400 caméras, nous avons pu l’identifier tout de suite. Et les stadiers sont venus l’intercepter pour le remettre aux forces de police. Il a été jugé en comparution immédiate, ce qu’on réclame depuis des années, il a été condamné, et cette fois sévèrement. Qu’est-ce qu’on pouvait faire d’autre et de mieux ? (…) On ne veut pas payer pour les autres ! Si on me permet de rejouer ce match à Lyon, je suis prêt à assumer un sursis en nombre de points et à démontrer qu’il n’y aura aucun incident de ce genre. »
Verdict le 8 décembre, dans une affaire où Lyon ne peut se poser en totale victime, puisque Dimitri Payet s’est fait agresser dans son stade, et qu’a minima cette agression pointe les manques de l’organisation sécuritaire du stade.