Celui qui est aujourd’hui directeur sportif de l’Olympiakos garde un œil attentif sur les performances de l’OM. Dans un rôle qu’il a occupé à plusieurs reprises dans la cité phocéenne, José Anigo est revenu sur l’intérim de Jacques Abardonado.
Pour le dirigeant de 62 ans, l’ancien adjoint de Jorge Sampaoli est envoyé seul au front : « Pancho est certainement intéressant et a plein de choses à donner, mais regardez son staff, il part dans une aventure et un club comme l’OM, un peu seul là-dedans. Marcelino est venu avec un staff, avec des gens sur qui il s’est appuyé, avec qui il a échangé. Je pense que, pour aider Pancho, ce qu’ils auraient pu faire, c’est lui donner la possibilité de construire un staff, même si c’est ponctuel. Qu’il puisse s’appuyer sur des gens avec plus d’expérience. Peut-être que ça lui aurait permis de démarrer autrement. »
Ce qui, pour lui, explique en partie la déroute au Parc des Princes ce dimanche : « Hier, on ne peut pas tout charger sur Pancho, ce n’est pas vrai. Bien entendu, quand on est coach, on a la responsabilité. Mais j’ai envie de vous dire que c’est difficile pour lui de rentrer dans un truc comme ça sans staff. Quels sont ses analystes ? Quel est son préparateur physique ? Quel est son adjoint ? Qui sont les gens qui l’entourent ? C’est compliqué, très dur. C’est bien pour ça que tous les entraîneurs viennent à l’OM avec un staff élargi.«