Di Meco aurait voulu que l’OM soit plus sanctionné

Eric Di Meco considère que la commission de discipline n’a pas sanctionné les incidents de Nice-OM suffisamment fort. Il la pense en partie responsable des débordements qui ont suivi. Il considère aussi que les Marseillais auraient mérité de plus fortes sanctions, cette saison.

Eric Di Meco

« On était beaucoup à avoir dit que la commission de discipline devait sanctionner à la juste valeur de ce qui s’était passé pour l’intérêt de cette confrontation. La sanction qu’elle allait prendre allait faire jurisprudence et dirait si ça allait recommencer ou non. Force est de constater que la commission n’a pas été à la hauteur, n’a pas tapé assez fort parce que ça a recommencé. Ça s’est aussi passé chez nous, au Vélodrome, contre Paris. C’est un miracle (sic) que le point de sursis ne soit pas tombé. On s’en sort bien. Encore une fois, la commission de discipline a failli. Elle se retrouve dans une impasse. Pourquoi ? Si elle tape fort maintenant, les Lyonnais vont demander pourquoi elle le fait aujourd’hui et pas plus tôt. Après Nice, les gens qui gouvernent le football n’ont pas mesuré la profondeur du sujet et ce que leurs décisions allaient engendraient », a-t-il affirmé dans La Provence.

Si la commission de discipline a effectivement semblé très laxiste pour Nice, il paraît quand même incroyable qu’Eric Di Meco puisse parler ainsi des sanctions qui ont touché l’OM. Il faudrait lui rappeler que le club marseillais a été puni d’un point de retrait avec sursis pour des incidents survenus dans le stade… d’Angers, dont il n’a jusqu’à preuve du contraire pas la responsabilité de la sécurité. Ensuite, pour lever un sursis, il faut que les incidents soient de la même teneur. Or, ce n’était pas du tout le cas lors du Clasico. À force de vouloir plaire à certains amis parisiens, l’Avignonnais en perd le sens de la mesure.

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