Sur son site internet, Lyon a posté les propositions faites par JMA : « Concernant les actes de masse comme des bagarres, jets de projectiles multiples, ou des envahissements importants de terrains, le président de l’Olympique Lyonnais a une nouvelle fois rappelé l’importance du dialogue et du travail avec les groupes de supporters lors de l’Instance nationale du supportérisme (INS), tout en regrettant l’absence de réunions depuis un an (une nouvelle rencontre nationale avec les représentants est prévue en décembre). A l’échelle locale, il a salué le travail des SLO, référents supporters, dans les clubs qui ont fait ce choix (l’Olympique Lyonnais en compte deux). Au-delà des questions de dialogue et de prévention, Jean-Michel Aulas a également plaidé pour des sanctions exemplaires et dissuasives lorsque cela était nécessaire », a posté le club lyonnais sur son site.
Aulas a aussi regretté que la justice n’aille pas toujours au bout de ses démarches : « Le président de l’Olympique Lyonnais a regretté que les sanctions administratives ne soient parfois pas appliquées, notamment dans le cas des interdictions de stade. Il a rappelé que des individus n’allaient pas pointer systématiquement dans les commissariats de police pour que les forces de l’ordre s’assurent qu’ils ne soient pas dans les tribunes. » Il considère enfin que les stades doivent être mieux équipés : « Enfin, le président de l’Olympique Lyonnais a également souligné l’importance des dispositifs technologiques des stades pour permettre au club d’identifier immédiatement les fautifs. Les 400 caméras du Groupama Stadium ont permis de retrouver rapidement l’auteur du jet de bouteille, qui a été remis aux policiers quelques minutes après l’incident. À l’issue de la réunion, Jean-Michel Aulas a réaffirmé qu’il se tenait à disposition des services de l’État et instances pour travailler ces prochains jours sur des solutions pérennes. »
Il n’est bien sûr dans ses propos plus question de sanctions envers les clubs. Ce qui valait tant qu’il n’y avait pas d’incidents à Lyon n’est plus d’actualité. Il y a quelques semaines, le président lyonnais demandait des retraits de points pour les clubs fautifs. Ce n’est curieusement plus le cas aujourd’hui. Les attitudes de Jean-Michel Aulas et Jean-Pierre Rivère, uniquement tournées vers les intérêts de leur club, constituent aussi des dangers pour la L1. Et il paraît assez étonnant que le président participe à une réunion avec le gouvernement, alors que ses collègues n’étaient apparemment pas conviés.