Selon Tony Chapron, qui n’indique pas d’où il tire ses sources, la gestion par Ruddy Buquet a été contrainte par un nombre important de pressions extérieures : « Quand il rentre au vestiaire, dans sa tête c’est clair, le match ne reprendra pas. Puis, les choses vont changer, mais pas du fait de Monsieur Buquet. Je vais vous expliquer comment ça se passe. Il monte au PC sécurité et là y a le préfet, la vice-procureure, le DDSP, le délégué et les deux présidents. On lui demande s’il va reprendre le match. Il dit que sportivement, on ne peut pas reprendre. Et là, on va lui dire « Monsieur, vous vous rendez compte, on a 55 000 personnes qui vont devoir sortir du stade et nous ne pouvons assurer la sécurité, donc vous devenez responsable de ce qui se passe à l’extérieur ». Vous vous rendez compte ! (…) S’il y a eu des pressions des dirigeants lyonnais ? Vous savez, quand on est préfet de région, on connaît forcément le président du club local. (…) Quand il (Ruddy Buquet) descend, il dit laissez-moi le temps de la réflexion, je vais aller voir mes collègues et demander aux acteurs. »
Alors que le speaker du stade a annoncé une première fois que le match allait reprendre, sans l’aval de Ruddy Buquet selon RMC, il a dû ensuite faire machine arrière, et annoncer la décision finale, à savoir que le match n’allait pas redémarrer. Manifestement, toute la lumière doit être faite sur cette situation ubuesque.