« On a raté le virage. Je me souviens des débats qu’on a faits au lendemain de Nice-OM. On s’était dit qu’on avait un vrai problème devant nous. La société est devenue hyper violente. Ça se répercute dans les stades. Si on ne tape pas fort à ce moment-là, on va le payer derrière. Ça fera jurisprudence. On va attendre religieusement les décisions de la commission de discipline parce qu’ils ont une responsabilité énorme sur l’avenir du football. Après Nice-OM, j’avais été plutôt d’accord avec les sanctions parce qu’on nous expliquait qu’il n’y avait pas de jurisprudence, qu’il fallait tenir compte du sportif. Ça avait l’air équilibré. Force est de constater que non. Le tournant, ils ne l’ont pas bien pris » selon Eric Di Meco, qui propose des solutions : « Maintenant, il faut de graves sanctions contre les clubs. La seule manière de le régler, c’est déjà d’interdire les déplacements de supporters à l’extérieur et quand il y a des jets de projectiles, tu fais rentrer les deux équipes aux vestiaires. Et si ça se reproduit quand ils reviennent sur le terrain, c’est match perdu. Si on fait ça, peut-être que ça se reproduira une fois ou deux, mais après, ça sera fini. Derrière, tu mets cinq matchs à huis clos. Il n’y a qu’en tapant fort que tu règleras le problème. »