Après son départ de Marseille, suite à la réunion houleuse en septembre entre la direction et les leaders des groupes de supporters, l’entraîneur espagnol, qui avait révélé ne pas en vouloir à Pablo Longoria, avait aussi pointé du doigt les fans, qui empêchent le club olympien de grandir, selon lui. Une sortie qui avait déplu notamment à Eric Di Meco, qui avait traité l’ancien coach de l’Athlétic Bilbao de « peureux« .
Marcelino attristé
Sur la radio Onda Cero, Marcelino a cette fois-ci réagi aux incidents avant le match de dimanche dernier entre l’OM et Lyon : « Cela m’attriste de voir ces images. La grandeur d’un club comme Marseille est éclipsée par ces actes de vandalisme. Les ultras rendent difficiles l’évolution de ce club ».
Évoquant ensuite son cas personnel, l’Espagnol a confirmé ne pas avoir été directement touché par ce type de pression : « En tant qu’entraîneur, je n’ai pas ressenti de peur ni reçu de menaces. Ce n’est pas le cas de mes supérieurs qui ont reçu des menaces dans leur bureau et ce n’est pas typique d’un club qui veut être sérieux ».
Aucun grief envers Longoria
Enfin, Marcelino a dû une nouvelle fois préciser ne pas en vouloir à Pablo Longoria de ne pas avoir quitté l’OM en même temps que lui : « Je ne considère pas qu’ils m’aient laissé tomber. Les gens ont certaines obligations et doivent correspondre à ce que les supérieurs demandent ».
Initialement, le président du club devait quitter l’OM mais, par chance pour le 9ᵉ de L1, a décidé de rester. Et que Gennaro Gattuso, plus plaisant à voir jouer et moins impressionné par l’environnement, ait pris la suite sur le banc n’est pas une mauvaise nouvelle non plus.