Présent sur les antennes de RMC, dans l’émission de Jérôme Rothen, l’international de 39 ans, exilé à l’Apollon Limassol, a comparé les incidents violents ayant visé le bus de Lyon, dimanche, à son premier retour au Vélodrome avec le maillot de Lyon sur le dos, en 2015 : « Moi, c’était dans un contexte différent, parce que ça s’est passé dans le stade. Je savais à quoi m’attendre en ayant évolué pendant huit ans à l’OM puis en signant à deux ans après à Lyon (un an en réalité, ndlr). Je savais que je n’allais pas être applaudi. Mais là, j’ai été surpris. Cette rivalité entre Lyon et Marseille s’accroît de plus en plus ».
« Il n’y a plus de limites »
Inquiet, Mathieu Valbuena culpabilise même un peu : « J’ai l’impression qu’il y a de la haine des deux côtés. Il n’y avait pas ça avant. Peut-être que ma signature a déclenché quelque chose. (…) Aujourd’hui, il n’y a plus de limites. Si on laisse passer ça, ça recommencera ». Le milieu offensif ne semble d’ailleurs pas être opposé à des sanctions à l’encontre du club marseillais, alors que les incidents viollents se sont pourtant déroulés hors de l’enceinte du Vélodrome, et dans les rues de Marseille : « Peut-être que ça tombera sur l’OM (une sanction), mais si on ne prend pas de décisions fortes et justes, ça continuera ».
💬 Mathieu Valbuena : "Depuis ces dernières années, cette rivalité entre Lyon et Marseille s'accroît de plus en plus. J'ai l'impression qu'il y a de la haine."
⚽️ Passé par les deux clubs, Valbuena constate le climat tendu. pic.twitter.com/WotbudBIZl
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) November 1, 2023
La date du report connu ce jeudi
Les violences sont évidemment un fléau qui doit être combattu, avec force, mais pour les cas spécifiques des attaques contre le bus de Lyon, comme contre celui des supporters du dernier de Ligue 1, porter une sanction sportive contre l’OM sera malvenu, puisque le club ne peut voir sa responsabilité engagée pour des attaques ayant eu lieu hors du stade ou de son environnement immédiat – le bus dans lequel était Fabio Grosso et ses joueurs se trouvait au moins à plusieurs centaines de mètres du Vélodrome au moment des faits.
Ce jeudi, la LFP se prononcera sur la nouvelle date du match entre les deux équipes, alors que Lyon a demandé sa tenue sur terrain neutre.
