Grosso met en cause la préfecture

Fabio Grosso, OL © Icon Sport

Fabio Grosso s’est vu poser 12 points de suture après le caillassage du bus lyonnais à Marseille. L’Italien ne comprend pas la stratégie mise en œuvre par la préfecture pour assurer la sécurité des Lyonnais.

Dimanche, Fabio Grosso a été l’une des principales victimes des caillassages qui ont eu lieu à proximité du stade Orange Vélodrome. Quand bien même le ministère de l’Intérieur et la préfecture se sont exonérés de tout manquement dans le dispositif de sécurité, l’Italien n’est pas de cet avis : « J’ai l’impression que le bus n’aurait pas dû emprunter ce parcours. On était entré dans le stade avec deux motos et deux voitures de police puis on en est sorti avec 25 camionnettes et motos. On fait les choses après, mais on devrait les faire avant. Les décisions doivent être prises en amont. Je ne parle pas en tant que sportif mais en tant que personne concernée par la sécurité de tous. C’est moi, mais ça aurait pu être n’importe qui dans notre bus et dans celui des supporters », a lancé l’Italien en conférence de presse.

L’entraîneur lyonnais n’est pas le seul à s’interroger sur le trajet emprunté par les bus lyonnais. Les groupes de supporters auraient aussi exprimé leurs doutes lors de la réunion avec les dirigeants, survenue jeudi.

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