Alors que Christophe Dugarry a chargé Pablo Longoria pour le début de saison de l’OM, Eric Di Meco, lui, a visé les éléments de l’effectif du club phocéen, tout en regrettant, d’abord, la politique globale du recrutement marseillais, qui est de changer trop régulièrement de joueurs : « Quand tu es à l’OM et que tu as ce budget-là, on a compris que tu étais obligé de prendre des risques, voire de faire des paris. Ok, pourquoi pas. Sauf que des paris, ça fait trois ans que tu en fais. (…) Si à chaque fois en fin d’année, tu réussis des paris, les Alexis (Sanchez), les (Sead) Kolasinac, tu fais tout pour les garder. Je suis désolé. Derrière, ça coûte très cher ».
« Tu as besoin de soldats. Il n’y a plus de soldats »
Regrettant le départ de Cengiz Ünder, « qui ne renonce jamais, qui va toujours provoquer », malgré « du déchet », comme celui de William Saliba qui est un « des prêts » de l’OM « qui flambent » lors de « l’année avec (Jorge) Sampaoli », Eric Di Meco a pointé du doigt les arrivants de l’été 2023 : « Ensuite, tu fais Iliman Ndiaye, deuxième division anglaise, Ismaïla Sarr, deuxième division anglaise, ce sont des paris ça pour moi. Même Angel Correa (en fait Joaquin, ndlr), c’est un pari d’essayer de le relancer. Pierre-Emerick Aubameyang, vous savez combien il touche ? Le gros problème qu’il y a, c’est quand tu as de l’imagination et pas trop d’argent et que tu tentes des paris, on veut bien être indulgent. Sauf que les mecs, il faut les garder quand ils font les choses bien. (…) Kolasinac ce n’était pas ma tasse de thé, mais c’était un soldat. Tu as besoin de soldats. Il n’y a plus de soldats. Il y a zéro caractère dans cette équipe ».
Aux joueurs de faire mentir Eric Di Meco, dès dimanche soir, contre le RC Lens.
