Ces derniers jours, la vente de l’OM a refait le buzz sur les réseaux sociaux. En coulisses, plusieurs personnalités bien informées affirment qu’un fonds d’investissement privé saoudien suit de près la situation du club (ce qui corrobore les éléments communiqués par The Independent). Ce cas est très différent de celui de Newcastle, racheté par le fonds souverain saoudien. Contrairement à ce qui a été le cas pour le rachat des Magpies, peu d’informations filtrent pour l’instant.
Le montant évoqué par le journaliste de Canal+ David Berger pour ce projet de rachat du club atteint 400 millions d’euros, auxquels s’ajouteraient 200 millions consacrés au recrutement. Ce qui a été confirmé à Footmarseille.com. Sauf que ça coince à un niveau, et non des moindres.
Un obstacle d’envergure : McCourt lui-même
L’offre est prête, mais Frank McCourt ne veut pas vendre. Depuis quelques mois, le milliardaire alterne entre le chaud et le froid concernant le dossier de la vente. Les incidents de septembre l’ont incité à entrouvrir la porte, mais il semble la fermer à nouveau. Reste à voir si le caillassage des bus en marge d’OM-Lyon impactera sa volonté de rester.
L’Américain, qui dispose de partenaires d’envergure, estime avoir les reins assez solides pour mener le club au succès. McCourt n’a pas l’habitude de révéler ses stratégies. Le montant de sa fortune n’est même pas connu. Et le natif de Boston avait mis un certain temps à vendre les Dodger’s, à Los Angeles. Est-ce que cela sera différent à Marseille ?
Il faut noter que l’OM n’a pour l’instant ni confirmé ni démenti les rumeurs relayées par Canal. Quant aux dirigeants, ils ne semblent pas être informés de ces éléments. Il est fort probable que Pablo Longoria ne sera pas mis dans la confidence si des discussions devaient démarrer.
Qu’un fonds d’investissement important s’intéresse à l’OM, c’est en soi une vraie information. Mais tant que Frank McCourt n’est pas vendeur, cela n’a guère d’intérêt. Pour l’instant, rien ne laisse présager que le propriétaire olympien envisage de céder les rênes à court ou moyen terme.