Comme ses partenaires, Amine Harit n’est pas parvenu à faire la différence lors du match OM-Lens, dimanche soir. L’international marocain s’est longuement exprimé après la rencontre.
Face aux micros, le milieu offensif a confié ses préoccupations : « C’est une défaite qui laisse un goût amer. En seconde période, on a montré un bon visage, mais la finalité est la même… Il y a une défaite au bout. Il va falloir se remettre les têtes à l’endroit, moi le premier, bien travailler pour bien redémarrer après la trêve car on aura un programme bien chargé. Il faut toujours persévérer, continuer à bosser. Il y a du mieux après un début de saison qui n’était pas bon. On a perdu des points où il ne fallait pas contre Metz, Nantes et Toulouse à la maison. Aujourd’hui, on le paie. Des matches comme celui de ce soir vont nous faire grandir. On n’a pas montré un mauvais visage, il n’y a pas que du négatif même si le résultat est décevant », a-t-il estimé.
« Je suis sûr qu’on va réaliser de très, très belles choses »
Amine Harit considère que les nombreux changements survenus l’été dernier sont la cause de ces difficultés : « Il y a beaucoup de nouveaux joueurs par rapport à la saison dernière, il y a des automatismes qui sont en train de se créer. Il faut laisser du temps à certains joueurs de s’acclimater au club. Ce n’est pas un club facile. En venant ici, on connaît le niveau d’exigence qui nous attend. Le problème c’est qu’on n’a pas de temps. Il va falloir mettre les bouchées doubles, s’appuyer sur le positif et régler les petites erreurs qui nous coûtent des points. »
Et de continuer : « À l’OM, on doit jouer le podium toutes les saisons. Aujourd’hui, on a un effectif qui est ce qu’il est, et il faudra bosser ensemble pour vite trouver des automatismes. J’ai confiance en cet effectif, en son potentiel. Je sais qu’on va réaliser une très belle saison. On ne doit pas regarder vers l’arrière avec l’équipe que l’on a aujourd’hui, les ambitions qui sont les nôtres… On se doit de regarder vers l’avant. Malgré le début de saison un peu difficile, je suis sûr qu’on va réaliser de très, très belles choses. »
Après 12 journées, les Marseillais vont devoir se réveiller, sous peine de se retrouver à mi-saison avec un retard énorme sur leurs concurrents au classement. L’excuse des automatismes ne tiendra plus longtemps…
