En 2006, mécontent des conditions de sécurité proposées pour ses supporters, l’ancien président de l’OM Pape Diouf a décidé d’envoyer la réserve à Paris pour disputer le Classique. Seuls cinq professionnels sont du déplacement. « On est arrivés en retard à l’hôtel. La préparation a été chamboulée, on a eu très peu de repos », s’est souvenu Cédric Carrasso dans les colonnes d’Ouest-France. Les dirigeants marseillais n’y croyaient pas : « José Anigo, Pape Diouf et Albert Emon nous ont dit avant le match que si on prenait 5-6 buts, personne ne nous en voudrait. C’était peut-être une stratégie pour dédramatiser la situation, mais je pense qu’ils nous imaginaient prendre une valise. » Finalement, les Minots ont accroché le point du match nul (0-0) et humilié leurs adversaires : « Il y avait 1 % de chances qu’on ramène quelque chose de Paris. C’est un souvenir exceptionnel », a conclu l’ancien gardien de but.
Ce résultat était certainement plus difficile à rapporter que bien des rencontres des dernières années qui se sont soldées par des défaites. Les hommes d’Igor Tudor pourront s’en inspirer (en termes d’état d’esprit), ce soir.