Pablo Longoria a d’abord évoqué le cas Alexis Sanchez, mettant en avant une certaine « désinformation » sur ce sujet : « Il y a toujours, autour du football et surtout autour de l’OM, une situation de désinformation générale qui rend très difficile la tenue d’une ligne commune dans la communication pour remettre la vérité au centre de la discussion. On lui a proposé une prolongation de contrat au mois de mai, il a temporisé et cherché à faire un peu de spéculation. Est-ce qu’il a été trop gourmand ? Chacun défend ses intérêts, je ne peux pas juger la stratégie de chacun. Ce serait un manque de respect pour un joueur qui a fait une saison extraordinaire et pour lequel j’ai un respect personnel énorme. En même temps, en construisant cet effectif, on a mis comme priorité les qualités de vitesse et d’accélération dans le profil des joueurs offensifs. On a réfléchi à toutes les associations de joueurs, et on a privilégié d’autres caractéristiques. La dernière proposition qu’on a faite à Alexis Sanchez était supérieure au salaire de Pierre-Emerick Aubameyang, même en incluant la prime de signature accordée aux deux joueurs. »
« Je pensais que l’adaptation des joueurs serait plus facile »
Refusant d’affirmer que l’OM s’était affaibli durant l’été, Pablo Longoria a tout de même concédé avoir minimisé l’impact d’un changement de philosophie de jeu : « Je n’étais pas préoccupé par la transition d’un style à l’autre. C’était pour moi très superficiel. Mais beaucoup de joueurs qui ont continué avec nous avaient intériorisé cette façon de jouer de manière importante. La construction d’un collectif très organisé comme voulait le faire Marcelino ou comme veut mettre en place Gennaro Gattuso est quelque chose qu’on a pris à la légère. Je pensais que l’adaptation des joueurs serait plus facile.«