Le rendez-vous du 18 septembre a généré une profonde crise au sein de la structure olympienne. Le début des problèmes de la saison 2023-2024. Il a généré le départ de Marcelino et Javier Ribalta. À cette occasion, les dirigeants auraient été menacés. Mais il y a longtemps eu un doute sur la nature des menaces reçues. Pablo Longoria a enfin éclairci ce point mardi soir sur les ondes de RMC Sport.
Le président de l’OM est revenu sur ce rendez-vous : « Il faut toujours dire la vérité. La vie est faite de vérité comme je le dis tout le temps. Est-ce qu’il y a eu des menaces ? Oui ! Est-ce que cela a dépassé les limites dans tout le contexte sportif ? Oui ! Est-ce que les groupes de supporters ont admis avoir dépassé les limites ? Oui ! Est-ce qu’il y a eu des menaces de mort ? Non ! Et à aucun moment je n’ai dit qu’il y avait eu des menaces de mort car c’est une parole très forte. Mais en même temps je considère que, peu importe le type de menace d’un supporter envers un dirigeant d’un club de football, cela ne doit pas être accepté », a déclaré le numéro 1 de l’OM.
« Il a pris sa décision en toute liberté »
Pablo Longoria confirme donc les propos tenus par Rachid Zeroual, il y a quelques jours, sur la même radio. Le président phocéen a également expliqué le départ de Marcelino qui, avec le recul, n’est pas totalement compris : « J’ai transmis à Marcelino le contenu de cette réunion, je lui ai aussi transmis le sentiment général de l’équipe de direction, ce que l’on avait subi lors de ce rendez-vous. Après, il a pris sa décision en toute liberté, et je la comprends parfaitement. On en a beaucoup discuté. »
« Marcelino s’est adapté à Marseille, mais il est resté deux mois au club. Et Marseille, ça ne s’apprend pas en une semaine. Mais ce qui est vrai, c’est que la situation qu’on a vécue est inacceptable dans le monde du football normal, ça a dépassé beaucoup de limites. C’est un type de situation dans lequel je peux parfaitement comprendre la décision qu’il a prise, en tant qu’acteur totalement concentré sur le sportif. Je ne demande pas à tout le monde de penser comme un président de club », a-t-il poursuivi.
La situation paraît depuis s’être apaisée avec les supporters. Et on ne sait pas où en est l’enquête concernant ces événements. Ce qui est sûr c’est que cette affaire a largement perturbé la première partie de saison de l’OM…