Face aux médias, le coach corse a dit ce qu’il pensait des joueurs marseillais : « La satisfaction est qu’à onze contre onze, on a senti que le seul vrai danger venait de Payet, un joueur de classe mondiale. Guendouzi est un bon joueur. Les autres sont de bons joueurs sans plus. On a essayé de récupérer des ballons pour aller de l’avant. Ce sera peut-être le déclic, car nous avons préservé le nul, même si nous aurions pu faire mieux avec huit occasions de but en notre faveur. À Marseille, c’est pas mal », a-t-il lancé face aux journalistes.
« Il faut rester lucide et clairvoyant »
Il a aussi réagi aux propos de Guendouzi : « Tout le monde rouspète sur le dernier quart d’heure haché. Comme si le match n’avait duré qu’un quart d’heure. Le reste du match n’a pas été haché. Je voudrais faire remarquer, à ceux qui ont eu des remarques désobligeantes : Udol est rentré, il s’est blessé. Il a le droit de se blesser, ou non ? On ne fait pas de comédie. Pajot est rentré et s’est blessé aussi. Deux remplaçants qui se blessent, on fait deux changements. Les arrêts de jeu étaient justifiés et les gars qui sont restés au sol, c’était justifié aussi. Je comprends la déception des Marseillais. Ils sont sur la déception de ne pas avoir gagné contre le 19e, devant 60 000 personnes. La déception ne doit pas empêcher la lucidité et la clairvoyance. Deux entrants se sont blessés, on doit en tenir compte. On joue à 10 contre 11, il y a neuf minutes de temps additionnel. Ils n’ont pas trouvé la solution. Il faut rester lucide et clairvoyant, que l’énervement ne fasse pas dire n’importe quoi parfois. »
Il sera certainement intéressant de placarder une partie de son discours dans le vestiaire, lors de la rencontre retour.