L’année 2023 de l’Olympique de Marseille a été particulièrement chahutée. En septembre dernier, une réunion entre la direction du club et certains leaders de groupes de supporters a tourné au vinaigre, poussant vers la sortie les Espagnols Javier Ribalta et Marcelino. Pablo Longoria, lui, a décidé de poursuivre sa mission en tant que président de l’institution, après un délai de réflexion, mais le dirigeant de 38 ans est apparu fragilisé par l’épisode, désormais derrière lui et l’OM.
Mais, de son côté, Eric Di Meco s’inquiète toujours d’un départ qui a failli survenir il y a six mois.
« Je me pose des questions »
Sur les ondes de RMC, l’ancien défenseur de Marseille, champion d’Europe 1993, a fait part de ses doutes : « Je pense que (Pablo) Longoria ne sera plus là à la fin de l’année. Je me pose des questions et je pense que la page va se tourner d’elle-même. Mais s’il s’en va, dites-moi qui vous faites venir. On se rend compte qu’il y a une limite à la politique de Longoria. A faire des paris, tu en gagnes un ou deux et tu impressionnes tout le monde, mais tu en perds 10 dans le même temps. J’ai peur qu’il ne soit plus là à la fin de l’année, et j’ai peur de voir qui va arriver derrière ».
« J’ai peur de voir qui va arriver derrière »
Tout en ayant une position critique sur Pablo Longoria, notamment vis-à-vis de l’effectif de l’OM renouvelé saison après saison, avec des paris ratés – Vitinha ? -, Eric Di Meco s’inquiète de la suite si l’ancien directeur sportif de Valence et ex-responsable du recrutement de la Juventus venait à s’en aller. Avant l’arrivée de l’Espagnol, l’OM a effectivement mangé son pain noir avec Vincent Labrune (2011-2016) et surtout Jacques-Henri Eyraud (2016-2021). Soit deux présidents qui n’ont pas fait du bien au club d’un point de vue général, malgré des résultats sportifs parfois positifs – parcours européen de la saison 2017-2018 par exemple.
En attendant une réponse sur l’avenir de Pablo Longoria, ce dernier s’active, avec Mehdi Benatia, sur le mercato hivernal.
