Il fallait que quelques imbéciles viennent gâcher la fête, dimanche soir. 21 supporters ont été interpellés, en marge de la rencontre. Et 17 avaient été placés en garde à vue pour dégradations, détention de fusée et violence, indique L’Équipe. L’un d’entre eux a écopé d’une peine de deux ans de prison ferme, selon le quotidien. D’autres ont pris du sursis ou des amendes. Et ce n’est pas terminé, puisque d’autres jugements sont à venir. Les stadiers responsables de la zone d’où s’est échappé le jeune homme qui a rejoint Lionel Messi ont quant à eux été licenciés par leur entreprise, a précisé l’OM au journal. L’intrus se disait mineur et originaire d’Algérie, sans procéder de document d’identité ou d’adresse fixe. Il a écopé d’un simple rappel à la loi.
Si le niveau de gravité des incidents est loin de ceux survenus à Nice, par exemple, l’OM reste sous la menace d’un point de retrait avec sursis. La commission de discipline de la LFP a placé le dossier en instruction, mercredi, et n’a pas pris de mesures conservatoires. Elle ne tiendra évidemment pas compte de sa responsabilité dans tous les incidents des dernières semaines : pour certains observateurs, le laxisme affiché après Nice-OM a favorisé tous les incidents des dernières semaines.