Vendredi, Joan Laporta a affirmé que l’OM était un soutien pour la Super League. Que le club phocéen envisageait d’intégrer la compétition, dans le cas où elle se créerait. « Outre le Barça et Madrid, il y a les Italiens : l’Inter, Milan, Naples et la Roma. Il y a aussi des équipes françaises comme l’Olympique de Marseille et les trois équipes portugaises, Sporting, Benfica et Porto, qui aimeraient bien venir. Il y a aussi les équipes néerlandaises (Ajax, Feyenoord et PSV) et les équipes belges de Bruges et d’Anderlecht », a affirmé le patron catalan.
🚨🏆 Joan Laporta : "Ces clubs sont déjà entrés en Super League."
"Inter, AC Milan, Naples, AS Roma, Olympique de Marseille, Benfica, Porto, Sporting, Ajax, Feyenoord, PSV, Anderlecht, Club de Bruges et tous les clubs espagnols sauf l'Atlético de Madrid."
ℹ️ Fabrizio Romano pic.twitter.com/nGJMl3acul
— LaligaFr (@FrLaliga) February 3, 2024
« Pablo Longoria a déjà parlé publiquement »
En conférence de presse, Pablo Longoria n’avait pas laissé place au doute en évoquant le sujet. En dépit des rumeurs, le président phocéen avait pris position contre le projet : « Je considère qu’avoir trois ou quatre compétitions organisées par autant d’organisateurs différents, c’est la catastrophe du football. Si c’est le cas, je vois un avenir difficile pour le monde du foot. Ce n’est pas le moment de la division. Sur la question de la Super League et l’OM, je tiens à nier complètement. » Le club s’est ainsi contenté de rappeler son intervention : « Pablo Longoria a déjà parlé publiquement le 21 décembre dernier et la position du club n’a pas changé. »
Si un club français peut se poser la question de participer à la Super League, c’est bien l’OM. Le club olympien est le plus populaire de Ligue 1 avec le PSG. Il ne perçoit pas plus de droits TV que Rennes, Lens et ses autres concurrents. L’accord CVC ne paraît pas lui avoir pas été favorable. Il est fréquemment tombé sur des « gros » dans les coupes, le hasard faisant bien les choses pour créer des affiches. Il dispute un championnat qui n’attire pas le regard des étrangers, hormis sur ses propres gros matchs. Et il doit par exemple composer avec la concurrence de l’AS Monaco, qui bénéficie d’avantages fiscaux assez hallucinants, sans que personne ne s’en plaigne plus.
Oui, la Super League est un projet qui menace l’ensemble du football européen. Mais la question peut se poser pour des clubs qui ont été lésés par l’arrêt Bosman, par l’essor de la Premier League, qui sont bridés par le championnat qu’ils disputent, et qui n’ont pas su prendre le bon wagon pour se développer au début des années 2000. Au-delà du discours officiel, difficile de savoir si l’OM figure parmi eux.