Di Meco : « L’entraîneur, il va falloir en parler… »

Eric Di Meco © Icon Sport

De Gennaro Gattuso aux joueurs, en passant par la présidence, Eric Di Meco s’est lâché après la défaite de l’OM à Lyon (0-1).

Agacé par la forme sportive actuelle de l’Olympique de Marseille, l’ancien défenseur du club phocéen et champion d’Europe 1993 a participé à des débats autour de l’OM sur RMC. Pointant du doigt la « qualité » relative « de l’effectif », le consultant a également dénoncé le manque de « cohérence dans la composition d’équipe, voire dans le recrutement », en critiquant également le coach phocéen, Gennaro Gattuso, qui « se dédouane » en disant « que c’est un problème d’état d’esprit » : « Eh bah non, je suis désolé… »

Regrettant que les attaquants ne soient « pas capables d’éliminer un mec » face à Lyon, Eric Di Meco a taclé Iliman Ndiaye qui « tourne sur lui-même », avant d’épargner Luis Henrique, car le Brésilien « ne devrait pas être là et maintenant, on est presque content qu’il soit resté », surtout pour éviter de faire jouer Joaquin Correa, devant qui « tout le monde s’ouvre les veines ».

« Lyon t’a marché dessus »

D’après l’ancien Minot, le souci phocéen est global : « Il y a un problème, (…) Lyon t’a marché dessus et en voulait plus. Mais ce n’est pas la raison, pas la seule raison. Comment tu fais pour ne pas avoir d’occasion pendant 70 minutes contre Lyon ? Je veux bien qu’on me dise que (Jake) O’Brien c’est (Virgil) Van Dijk et que (Duje) Caleta-Car c’est devenu un monstre défensif. Non, ne déconnons pas quand même ! Dimanche soir, tu joues contre une équipe qui joue contre la relégation, tu es l’OM, tu as des ambitions pour être dans les quatre et tu fais ça. »

Avant de conclure, en ramenant la question du coach, Gennaro Gattuso, au centre du sujet : « Il y a tout qui ne va pas. Dans l’engagement, Lyon était meilleur. Techniquement, puisque je mets toujours les joueurs devant leurs responsabilités, mais l’entraîneur, il va falloir en parler à un moment donné. Dimanche soir, quand lui t’explique que ce n’est pas tactique mais que c’est dans l’engagement, lui aussi il se voile la face ».

La réaction du groupe phocéen, qui s’est réuni avec le staff et la direction ce lundi pour une réunion de crise, va devoir être immédiate, contre Metz, vendredi, avant de jouer en Europe contre le Shakhtar Donetsk, le 15 février.

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