Les Olympiens doivent enfin gagner après un début d’année 2024 raté pour garder l’espoir d’une place européenne en fin de saison.
Tous les joueurs à la CAN sont de retour à Marseille sauf Chancel Mbemba qui doit jouer la petite finale. Michael Murillo, Geoffrey Kondogbia, Valentin Rongier, Jordan Veretout, Pape Gueye et Bilal Nadir sont quant à eux toujours blessés. Gennaro Gattuso conserve un 4-3-3 avec Pau Lopez comme dernier rempart, Jonathan Clauss, le capitaine Samuel Gigot, Leonardo Balerdi et Quentin Merlin évoluent de droite à gauche en défense ; Jean Onana est le milieu défensif axial avec Azzedine Ounahi et Amine Harit un peu plus haut ; le trio d’attaquants est formé par Iliman Ndiaye à droite, Pierre-Emerick Aubameyang à gauche et Faris Moumbagna dans l’axe.
Les remplaçants sont Ruben Blanco, Bamo Meïté, Léo Jousselin, Ulysses Garcia, Emran Soglo, Joaquin Correa, Luis Henrique, Ismaila Sarr et Sofiane Sidi Ali. Simon Ngapandouetnbu et Noam Mayoka-Tika ne sont pas sur la feuille de match.
Dans un stade pas plein, l’OM a le ballon, domine mais Gigot se faire exclure à la demi-heure et cela change la face du match.
Moumbagna ouvre le score avant l’heure de jeu mais Metz égalise rapidement pour un nul sans saveur.
L’homme du match
Faris Moumbagna (6) : première titularisation pour le Camerounais qui a évolué à la pointe de l’attaque et a débuté par un pressing sur le gardien. Il a montré de l’envie et on l’a vu faire un travail intéressant en pivot. Il aurait dû obtenir un penalty juste après le rouge de Gigot, a été un peu court sur un centre de Clauss en début de seconde mi-temps et a surtout été bien placé devant le but pour ouvrir le score. Il a placé une tête au-dessus sur un bon centre avant de sortir.
Les autres joueurs
Pau Lopez (6) : il a récupéré le brassard après le rouge de Gigot et n’a rien eu à faire jusqu’en début de seconde période où il a détourné du pied un tir de près puis une frappe sur lui sur une très belle opportunité messine et il ne peut rien sur le but lorrain.
Jonathan Clauss (5) : de retour dans le onze de départ, on l’a vu sur une perte de balle suivie d’une récupération immédiate et une montée de balle. Si ce n’est un bon centre pour Moumbagna en début de seconde période et un bon coup-franc pour Balerdi, il n’a pas assez apporté. Il a aussi écopé d’un carton en fin de match pour enrayer un contre messin ce qui lui vaudra une suspension.
Quentin Merlin (5.5) : première apparition en Blanc au Vélodrome pour la dernière recrue hivernale qui a tiré les corners de la gauche. Même en infériorité, il a essayé d’être assez offensif et a d’ailleurs été le centreur décisif sur l’ouverture du score.
Ulysses Garcia (non noté) : entré en milieu de seconde période à la place et au poste de Merlin, il a commencé par coup-franc plein axe à 20 minutes de la fin au-dessus. Il a tiré le corner de la gauche et n’a pas eu le temps de s’illustrer.
Samuel Gigot (3) : le capitaine a fait une énorme faute à la demi-heure où il a pris un rouge, ce qui a complètement modifié la rencontre.
Leonardo Balerdi (4.5) : en position de stoppeur gauche, il a fait un bon tacle, quelques interventions et a été en retard sur l’égalisation. Offensivement, une tête non cadrée sur un très bon coup-franc de Clauss.
Jean Onana (6) : le milieu le plus axial a été solide et présent alors qu’il y avait un milieu en moins pendant plus d’une heure. Il a aussi fait un tir par période et pris un carton à 10 minutes de la fin.
Azzedine Ounahi (3.5) : le milieu droit a fait un incroyable loupé alors qu’il était magnifiquement bien placé dans la surface plein axe en début de match puis a raté un tir alors qu’il était encore bien placé dans la surface et a surtout loupé une tête à bout portant alors qu’il était devant le but et a trouvé moyen de tirer sur le gardien alors qu’il avait tout le but ouvert !!! Dans le jeu, il a manqué d’impact et sa nonchalance et son manque d’envie (il a été plusieurs fois au sol réclamant piteusement un coup-franc) posent question, surtout dans la situation actuelle du club.
Amine Harit (non noté) : le milieu gauche a préféré passer le ballon à Ounahi au lieu de tirer puis fait une bonne récupération haute avant de sortir pour un choix tactique après l’exclusion de Gigot.
Bamo Meïté (5) : rapidement entré après l’exclusion de Gigot, il a fait une prestation sobre face à des Messins très prudents.
Iliman Ndiaye (3.5) : sur la droite de l’attaque, il a commencé par une reprise non cadrée après un corner. On l’a ensuite très peu et il n’est illustré que sur une belle accélération et un centre en début de seconde période. Il est logiquement sorti à une vingtaine de minutes de la fin.
Ismaila Sarr (non noté) : il a pris la place et le poste de son compatriote. Il a apporté un peu avec deux bons centres.
Pierre-Emerik Aubameyang (5.5) : positionné ailier gauche, il a tiré trop rapidement sur un bon ballon en début de match au lieu de se rapprocher du but. Une bonne passe pour Moumbagna, un tir trop mou sur le gardien, un centre caviar pour Ounahi (qui n’a pas marqué), une frappe au-dessus dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, il a été l’auteur d’une belle frappe contrée à l’origine de l’ouverture du score. Le Gabonais a effectué un très bon repli défensif sur un corner des siens et une perte de balle avant de passer attaquant axial à la sortie de Moumbagna en toute fin de rencontre.
Luis Henrique (non noté) : il a pris la place du buteur marseillais dans les dernières minutes et n’a pas eu le temps de se mettre en avant.
Face à un adversaire très faible (qui restait sur 7 défaites de suite en L1) et heureusement sans ambition, c’est un nouveau triste match nul où le rouge rapide de Gigot a condamné cette équipe très fragile qui fait de la peine à voir.
Individuellement, ça a été très contrasté avec plusieurs prestations correctes mais d’autres largement insuffisantes. Le meilleur est à choisir entre Jean Onana et Faris Moumbagna alors que le pire a été Samuel Gigot car il a plombé son équipe.
Avant de retrouver la Ligue 1 le week-end prochain et souffrir pendant encore 13 rencontres, il y aura la Coupe d’Europe jeudi où il faudra montrer autre chose pour ne pas se faire piteusement éliminer.