« Je revis sur le plan sportif, oui. Pas tant sur le plan humain, parce que même si je ne jouais pas beaucoup avec Marseille la dernière année, je m’entendais bien avec tous les joueurs dans le vestiaire. J’étais content d’aller à l’entraînement », a expliqué l’attaquant à L’Équipe. Il juge le contexte montpelliérain plus facile à appréhender : « Pourquoi je parle de climat apaisant ? L’OM, c’est un grand club, avec beaucoup d’attentes. Partout où on allait, on avait l’impression de jouer à domicile. On en demande toujours plus aux joueurs. Mais on le sait avant de signer et je ne regrette pas de l’avoir fait, parce que c’était une belle expérience. »
« J’ai toujours été à fond à l’entraînement »
Il admet enfin que les derniers mois ont été difficiles : « Sampaoli avait fait des choix différents. Il faut les respecter. C’était un peu long sur la fin, il y a eu des jours plus compliqués que d’autres. Mais j’ai toujours été à fond à l’entraînement, à pousser les titulaires pour que l’équipe ait les meilleurs résultats possibles. Je n’ai pas d’amertume ou de regret. » Le technicien argentin ne lui a apparemment pas expliqué sa mise à l’écart : « On a vu d’entrée les joueurs avec lesquels il allait partir au combat pour les deux, trois premiers mois. On savait aussi dès le début de la semaine qui allait jouer. C’est sa façon de faire, ça se passe bien pour l’instant. Tant mieux pour eux. »
Valère Germain oublie systématiquement de préciser qu’il était poussé vers la sortie depuis plusieurs mercatos. Il bénéficiait d’opportunités et rien ne l’obligeait à rester, alors que ses entraîneurs ne comptaient pas sur lui. Sauf qu’il percevait un salaire très élevé…